En préambule, il est nécessaire de rappeler que l’origine de la réflexion menée quant à l’éventualité de mettre en place une vidéo-protection vient du choix budgétaire de la direction de la Gendarmerie de fermer définitivement les locaux de l’ex-brigade d’Urmatt. A la suite de cette décision, le sous-préfet nous a suggéré ce mode de prévention, qui par ailleurs est souvent une source de données recherchée par les gendarmes.

Quelques règles de base

L’usage de la vidéo-protection est régi par la loi, et doit être réservé aux lieux qui accueillent du public, et doit s’effectuer dans le respect de la vie privée. Il est ainsi nécessaire de régler les caméras de manière à ne couvrir que les zones nécessaires, dans notre cas : le complexe sportif et le City, la zone des conteneurs rue des Loisirs et la place des Fêtes. 

Les dossiers de demande d’autorisation sont déposés à la préfecture. La vidéo-protection est un moyen efficace de prévention des incivilités, toutefois sans oublier la formation à la civilité dans les écoles. Dans le projet, les caméras doivent être localisées, avec une bonne information du public susceptible d’être filmé au moyen de panonceaux. Il serait également indiqué le nom des personnes pouvant accéder aux images, et précisé le nombre de jours pendant lesquels les images seront conservées. De plus, le droit d’accès aux images qui la concerne est garanti à toute personne intéressée.

Huit caméras sont en service depuis début 2017.

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