Déjà mars, avec l’annonce du printemps que nous attendons tous avec impatience. Cette croyance qui nous vient du fond des temps, les grecs, les latins et les celtes célébraient déjà le passage de l’hiver au printemps, nous porte à espérer les beaux jours, et avec eux le sentiment qu’il est plus facile de vivre.

Ceci dit, le coût du panier de la ménagère ne diminue pas vraiment. Et des signaux alarmants nous parviennent, évoquant les mesures dastriques de compression des budgets de l’Etat qui cherche à économiser 10 milliards, puis 20 milliards de plus en 2025. Mais où les trouver tous ces milliards ? Un peu partout, en rabotant à gauche et à droite, jusqu’au jour où cela sera insuffisant … par exemple on pense aux retraites, à l’indemnisation du chômage … Une règle semble bien établie depuis Louis XIV : “il vaut mieux taxer les pauvres plutôt que les riches, car ils sont plus nombreux”

Le mois de mars est aussi celui de l’élaboration du budget communal. Et comme on peut l’imaginer, des choix difficiles doivent être faits pour choisir quels sont les investissements à prioriser, dont les travaux de la crèche qui devraient débuter avant l’été.
En tête des investissements privilégiés, il y a l’éclairage public qui doit être transformé par sa conversion totale aux Leds. Ceci implique le remplacement et/ou la rénovation des sept armoires électriques, puis la transformation de tous les lampadaires de la commune. Cette modernisation de l’éclairage public doit apporter une substentielle économie d’énergie, en pratiquant des abaissements de luminosité raisonnés, sans extinction nocture. En effet, nous avons fait le choix de privilégier la sécurité des Urmattois, plutôt que de chercher à économiser quelques éventuels watts supplémentaires.

Parmi les décisions prises, celle de démolir la villa Saint Joseph risque de susciter un peu de nostalgie chez les vieux Urmattois. Depuis de nombreuses années, ce bâtiment à l’abandon sert de terrain d’exercices à nos pompiers. Par ailleurs, la crainte de le voir également devenir un terrain de jeu pour nos ados, avec tous les risques d’accidents possibles, a rendu sa destruction nécessaire.
Ce terrain, qui est mitoyen de l’ensemble école-périscolaire, sera conservé par la commune pour une éventuelle extension des bâtiments ou pour créer un espace ludique.

Le prochain édito sera publié vers la fin avril, en même temps que la cueillette du muguet.
Nous pourrons y évoquer le budget 2024 qui aura été voté.

Bien cordialement,
Le maire, Alain Grisé

Catégories : Editorial

Aller au contenu principal