Economisons !

Le coût des énergies, électricité et gaz en particulier, a considérablement augmenté, et de plus reste très instable. Une offre de prix d’un fournisseur d’énergie n’est valable que le jour de la proposition … Après contacts avec ES et R-GDS, notre fournisseur électricité et gaz, nous devons nous attendre à des coûts multipliés par trois ou quatre. Ce qui signifie que le budget de fonctionnement de notre commune sera amputé d’un supplément « énergies » de l’ordre de 300 000 €, selon les évaluations de ce jour.

Ce constat implique qu’il ne sera guère possible de compenser ces hausses par la seule réduction de nos consommations. Pourtant, la recherche de cette frugalité est devenue impérative, passant par des adaptations du fonctionnement de nos installations, mais certainement aussi par des investissements judicieux.

Lors de la dernière réunion du Conseil Municipal, diverses pistes ont été examinées, en particulier la gestion optimisée des périodes d’inoccupation des bâtiments municipaux et la modernisation de l’éclairage public.

Les bâtiments publics consommateurs d’énergie sont la mairie-bibliothèque-agence postale, l’école et le périscolaire, le hall des sports, la maison des associations, ainsi que les terrains d’activités sportives. Pour ces sites consommateurs d’électricité et de gaz, il importe de régler finement les températures pendant les périodes d’occupation, et surtout pendant les périodes d’inoccupation, les plus importantes. Avec les mêmes débats : quelles températures adopter ? Pendant quelles périodes ? Pour les écoles il est demandé une température de 19°C, à l’exception des locaux hébergeant des enfants en bas âge où la législation impose de ne pas dépasser 22°C … Quant au hall des sports il y est imposé une température de 14°C.

Bien entendu, nous sommes sensés respecter la réglementation, d’autant plus que l’impact sur les finances de la commune est considérable ! Il y a même des communes de notre vallée prêtes à fermer certaines installations (salles polyvalentes ou sportives) pendant tout l’hiver …

Les mesures à prendre concernant l’éclairage public étaient déjà préparées. Il s’agit de remettre en état certaines armoires du réseau communal, et de remplacer certaines autres. Par ailleurs des études ont été réalisées pour équiper tous les lampadaires en LED (près de 300) générant de substantielles économies en consommation, et autorisant un pilotage très fin en abaissement de l’intensité, sans aller toutefois jusqu’à l’extinction qui me semble bien peu productive.

En conclusion, il n’y a pas de mesures miraculeuses qui permettraient d’échapper à ce choc financier. Ainsi que le proclame une publicité : « l’énergie la moins chère est celle qui n’est pas consommée ».

La recherche des économies passe d’abord par un changement des comportements. Les utilisateurs des bâtiments communaux y sont chez eux … et doivent s’y comporter comme à la maison, en « bons pères de famille » selon une expression traditionnelle, mais qui pourrait paraître un peu machiste aujourd’hui !.

Alain Grisé

Catégories : Editorial

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